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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 23:36

La Maison Suchard est sans doute l'une des plus célèbres chocolatries au monde. C'est une entreprise chocolatière suisse fondée en 1826, à Neuchâtel, par Philippe Suchard (1797-1884).

Dès le début du 20ème siècle, la Maison Suchard propose un trio de chocolats avec le Bittra, le Velma et le célèbre Milka - un chocolat au lait, qui est parvenu jusqu'à nous avec la célèbre vache de couleur violette. Une publicité des années 50 nous présente ce trio avec un coeur de cible : adolescents dans le vent sur leurs vespas.

Suchard fait la réclame de Moûtiers

Le Bittra "légèrement amer" est né en 1906, et c'est le bleu qui s'est imposé pour lui.

Suchard fait la réclame de Moûtiers

Pour aider à la vente de ces chocolats, Suchard, mais également les autres chocolatiers, ont mis dans chaque plaque une image à collectionner et de beaux albums permettaient de rassembler toutes ces images.

Suchard fait la réclame de Moûtiers

Parmi les images Suchard Bittra, une vue de Moûtiers assez ... exceptionnelle. Commencez par bien regarder l'image avant de lire la suite de cet article.

Suchard fait la réclame de Moûtiers

Si vous connaissez bien Moûtiers, vous devez avoir une légère difficulté ?

En effet, lorsque cette image a été réalisée, la plaque photographique a été inversée et l'on se perd entre la rive droite et la rive gauche de l'Isère.

Pour que les choses aillent mieux, il suffit d'effectuer une symétrie suivant l'axe horizontal ... mais c'est alors le texte qui pose quelques problèmes !

Suchard fait la réclame de Moûtiers
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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 23:57

Autrefois les marques qui faisaient leur publicité - on appelait cela des "réclames" - offraient souvent des images, les exemples les plus connus étant ceux des usines de chocolat. Voilà l'une de ces réclames, non pas pour du chocolat, mais pour des Perles du Japon.

Les "Perles du Japon" vous offrent Moûtiers

Qui connaît aujourd'hui les Perles du Japon si ce n'est quelques adeptes des régimes sans gluten ? La réponse se trouve du côté du tapioca.

Le tapioca est une fécule, utilisée en cuisine, produite à partir des racines du manioc amer (toxique avant traitement) séchées puis traitées. Son goût est neutre. On l'utilise notamment comme épaississant pour les soupes et les desserts. Le tapioca ordinaire se présente sous forme de grains irréguliers d'environ 3mm.

Quant à nos « perles du Japon », elles sont une spécialité culinaire en forme de petite billes de 3 mm fabriquées à partir de fécule de manioc.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 21:44
La scierie Cérino - Martin

Nous sommes près de l'entrée Est de Moûtiers au début des années 1950. Des cables ont été installés pour descendre des billots de bois et les déposer en rive droite de l'Isère. Les bâtiments sont en effet une scierie. Propriété anciennement du docteur Laissus, ce fut ensuite la scierie Cérino, puis Martin. Plus tard ce sera le garage Vaï.

Des vues "aériennes" permettent de situer l'ensemble des bâtiments et de se rendre compte que l'on entrait directement dans Moûtiers, en venant de Haute-Tarentaise, soit par la Rue de la Sous-Préfecture, soit par la Rue du Pain de Mai. Même si il y a des noms donnés aux rues, c'est bien la RN 90 (ancienne Route Impériale 90 lorsque la Savoie devient française en 1860) qui traverse Moûtiers en suivant l'itinéraire : Faubourg de la Madeleine, Quatre-Chemins, Square de la Liberté, Rue de la Sous-Préfecture.

La scierie Cérino - Martin
La scierie Cérino - Martin

Dans l'ouvrage "Nice et Savoie" (lithographies - 1864), la gravure qui représente Moûtiers est une vue depuis la rive gauche de ces bâtiments. On voit qu'il y avait une roue à aubes qui devait actionner un artifice.

La scierie Cérino - Martin
La scierie Cérino - Martin
La scierie Cérino - Martin

Légèrement en amont de la scierie, très proche de l'Isère, il y a, sur les photos les plus anciennes, le grand lavoir. Sous un préau, de longs lavoirs avaient été installés par la commune pour permettre aux moûtiéraines de faire les grandes lessives.

La scierie Cérino - Martin

Puisque l'on évoque la scierie Cérino, c'est l'occasion de rappeler une belle figure moûtiéraine, celle de Pierre Cérino (mort en 1938 à 63 ans). Cet industriel qui fut propriétaire de la scierie était Officier d'Académie et Médaillé des Sapeurs-Pompiers et de la Mutualité. Sapeur-Pompier volontaire, il commanda la Compagnie de Moûtiers avec le grade de Capitaine, avant d'être promu Commandant honoraire. Président de la Société de secours mutuels des Sapeurs-Pompiers, il fut aussi Vice-Président de la Fédération des Sapeurs-Pompiers de la Savoie. Conseiller municipal, il effectua un travail important au service de l'hôpital-hospice dont il était voisin et dont il fut longtemps administrateur. Sa profession l'amena à la Vice-Présidence de la Chambre Syndicale des Marchands de bois de la Savoie. Ancien combattant 14-18, il fut incorporé, en raison de son âge (39 ans lors de la Mobilisation), dans le 108ème Régiment d'Infanterie Territoriale, régiment presque entièrement composé de Savoyards. Le Musée des Traditions Populaires possède son uniforme de commandant des Sapeurs-Pompiers.

La scierie Cérino - Martin
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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 21:48

Dans un précédent article, nous avions posté une vue sud-ouest du Square avec la statue-fontaine "Faune et Naïade" de Jean-Baptiste Larrivé.

Faune et Naïade sur le Square de la Liberté (2)

Pour aider à mieux situer cette oeuvre sur cette place, voici une photo avec un cadrage nord-est.

Faune et Naïade sur le Square de la Liberté (2)

Pourquoi avoir mis cette fontaine à cet endroit, une photo plus ancienne nous donne la réponse : dès l'aménagement du Square (après la mise en service de la gare en 1893) on avait créé une première fontaine, bien modeste.

Faune et Naïade sur le Square de la Liberté (2)
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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 22:35
Un autocar Bernard Frères, carrosserie Rousset

Un bel autocar Bernard frères (Antoine et Pierre, les fils d'Ambroise) photographié chez le carrossier Rousset, chemin de Barbaran à Lyon avant sa livraison. On peut supposer que la peinture a déjà les deux couleurs que la firme gardera jusqu'à son terme : un marron sombre pour le bas de la caisse et une couleur ocre pour le haut.

 

Un autocar Bernard Frères, carrosserie Rousset

Les spécialistes des vieilles mécaniques connaissent bien le carrossier Antoine Rousset. Voici sa biographie. "Antoine Rousset, grand carrossier Lyonnais est né le 24 mars 1889 à St Galmier, dans le département de la Loire. Son père Joseph Marie Rousset (1855-1930) était menuisier de profession. A la fin du 19e siècle, il décida juste après la naissance d’Antoine d’émigrer au Chili à Santiago avec sa femme Antoinette (née Thomas), sans doute dans l’optique d’y faire fortune. C’est à Santiago que leur deuxième fils Jean naquit. Antoine qui a passé une partie de son adolescence à Santiago, y fit des études assez longues pour l’époque et le pays, il a obtenu son certificat d’étude en Espagnol. Son père décida au début du 20e siècle de rentrer en France à Lyon avec sa femme et ses deux fils.

Le 30 janvier 1914, juste avant la 1ère guerre mondiale Antoine se maria à Lyon 3e avec Angèle Fournier. Antoine en âge de travaillé trouva sa vocation grâce à l’amour combiné du bois et des voitures dans la création d’une entreprise de carrosserie.

Tout d’abord créé le 8 septembre 1920, sous le nom de « Rousset Frère », cette entreprise de carrosserie automobile est dissoute le 22 octobre 1921, puis renaît sous le nom « A Rousset », le 20 septembre 1922, à la même adresse : 153 chemin de Baraban à Lyon. Antoine Rousset a beaucoup travaillé avec des marques comme « Rocher Schneider », « Rolland Pilain », « Cottin & Desgouttes » pour lesquelles il construit de nombreuses carrosseries de luxe et commerciale.

 

Un autocar Bernard Frères, carrosserie Rousset


Par la suite l’entreprise, prie de plus en plus d’ampleur. Durant une quinzaine d’année l’entreprise prospéra au point d’employer une cinquantaine de salariés. A partir de 1923, Antoine Rousset se procure régulièrement des châssis « 500kg » provenant de l’usine de Bordeaux afin de réaliser des « Normande » deux places et des « Torpédo commerciale » deux et quatre places. Ces « torpédo » de 1923 et 1924 ne possède pas de portes côté gauche, afin d’éviter au chauffeur et aux passagers de se faire faucher par les autres automobiles en descendant sur la chaussée, les deux portes d’accès se trouvent à droite. Les modèles 1925 et 1926 reçoivent quant à eux une troisième porte à l’arrière gauche.

Les carrosseries pour Ford deviendront rapidement la spécialité d’Antoine Rousset. Antoine Rousset été l’inventeur d’un système d’ouverture de capote de voiture avec dépôt d’un brevet sous le nom de TESSUOR, ROUSSET à l’ envers.

Pour des raisons liées aux nouvelles technologies de l’automobile (les caisses toute acier), l’entreprise périclita peu à peu au point de faire faillite. Quelques années avant la 2e guerre mondiale (entre 1935-1937) Antoine presque ruiné décida de quitter Lyon avec sa famille. Il vint s’installer à Paris où il y vécu pendant et après-guerre. Il y installa un petit atelier de menuisier rue de la Clé au-dessous de son appartement, ou il créa des meubles pour les Parisiens presque jusqu’à sa mort, à Paris dans le 13e arrondissement le 31 Juillet 1965 à l’âge de 76 ans.
"
 

Un autocar Bernard Frères, carrosserie Rousset

Une des spécialités de la carrosserie Rousset, les caisses des Citroën C4.

Un autocar Bernard Frères, carrosserie Rousset
Un autocar Bernard Frères, carrosserie Rousset

Des camions carrossés par Rousset. La première photographie est prise devant la carrosserie de la rue de Baraban.

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 21:51

Yves Ducourtioux est un ancien chauffeur d'autobus d'Angers,  installé à Mehun sur Yèvre, qui, à partir des années 1980, a débuté un incroyable travail de dessins à l'encre des monuments français. Plus de 30 000 ont été réalisés. Ces dessins sont ensuite reproduits en cartes postales ou sur d'autres supports.

Sur le thème de Moûtiers, deux gravures "classiques" : la cathédrale vue du côté de la tour de l'horloge et le Vieux Pont et l'archevêché.

Les gravures d'Yves Ducourtioux
Les gravures d'Yves Ducourtioux

La version colorisée du n° 7321

Les gravures d'Yves Ducourtioux

Deux déclinaisons "signes du zodiaque" (on pardonnera au "poisson" que je suis d'avoir collectionné ce signe).

Les gravures d'Yves Ducourtioux
Les gravures d'Yves Ducourtioux
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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 10:48
Moûtiers - Pralognan

Nous sommes après 1907 puisque c'est cette année là qu'Ambroise Bernard-Granger et ses deux fils, Antoine et Pierre, ont acheté les deux premiers autocars "Orion" qui ont circulé en Tarentaise l'été (20 km/h et 20 voyageurs). L'hiver, ces autocars ne pouvant circuler en Tarentaise, étaient transférés pour assurer la ligne Cannes - Saint-Raphaël.

Ce n'est pas l'un de ces autocars que l'on voit ici mais un modèle plus petit et plus perfectionné. Reconnaissons qu'il devait être agréable, l'été, de voyager dans cet autocar "cabriolet décapotable" !

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 11:04
Faune et Naïade sur le Square de la Liberté

On sait que le groupe sculpté de Jean-Baptiste Larrivé (Prix de Rome 1904) "Faune et Naïade", avant d'être placé dans le Parc de l'Hôtel de Ville en 1952, a d'abord été installé sur le Square de la Liberté.

Faune et Naïade sur le Square de la Liberté

C'est grâce au député Antoine Borrel que le square a été agrémenté d'une fontaine artistique ornée d'une sculpture de Larrivé intitulée Faune et Naïade. La fontaine est composée d'un groupe en calcaire posé sur un emmarchement ovale dont le degré supérieur constitue un premier bassin. Le faune est une divinité champêtre, à l'image du dieu grec Pan, avec un corps velu, oreilles pointues, cornes et pieds de bouc. La naïade est une divinité féminine des rivières et des sources. Celle de Larrivé a les formes opulentes des nus de Mayol. Avant de rejoindre Moûtiers, cette sculpture avait été présentée dans le pavillon de Lyon et de Saint-Etienne à l'exposition des Arts décoratifs de Paris en 1925. C'est une belle carte d'identité, puisque cette exposition était attendue depuis 1911 par la Société des artistes décorateurs. Décidée en 1912 pour 1915, elle fut reportée de dix ans à cause de la Grande Guerre. Cette exposition a laissé son nom - du moins une contraction de ce dernier - à un style décoratif majeur du XXe siècle : l'Art déco.
Mais, après la seconde guerre mondiale, les anciens résistants, en particulier ceux qui appartinrent au bataillon de Tarentaise, et les élus moûtiérains cherchèrent un endroit approprié pour élever un monument à la mémoire de la Résistance de la Tarentaise. Le square de la Liberté, par son nom même, semblait tout indiqué.
La fontaine a donc été déplacée là où elle se trouve aujourd'hui. Signalons que sa présence à Moûtiers se fait sous la forme juridique d"un "dépôt de l'État". Moûtiers n'en est donc point propriétaire.
 

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 00:07
Prieuré Saint-Martin

Des photos comme celle-ci, on veut bien en trouver une tous les jours ! Très belle photographie du prieuré Saint-Martin de Moûtiers qui a déjà été présentée dans ce blog mais ce tirage est de meilleure qualité et il est l'occasion pour apporter quelques précisions.

Prieuré Saint-Martin

Ce prieuré Saint-Martin, qui abritait au Moyen Age quelques religieux, a eu, après leur départ, une histoire fort complexe. Une partie est devenue la chapelle de la confrérie des Pénitents, une autre abritant, du XVIIe siècle à la Révolution, le grand séminaire. Fin 1802, l'École des mines s'y installa, école qui partageait ses enseignements entre Moûtiers et Peisey-Nancroix. Ses professeurs étaient d'éminents scientifiques de l'époque. Autre gage de qualité, elle accueillait principalement des élèves qui sortaient de l'Ecole polytechnique. Plus tard, les bâtiments abritèrent l'Intendance de Tarentaise (la sous-préfecture de l'époque sarde), et le tribunal. Après 1863, le tribunal va rester dans le même bâtiment pendant encore onze ans avant d'aller rejoindre son emplacement du quai Saint-Réal. Cette même année 1863 l'hospice, qui se trouvait jusqu'alors au bas de la Grande-Rue, est installé que dans l'aile nord du bâtiment (côté de la tour romane). A partir de 1874, cet hospice, qui va peu à peu se transformer en hôpital, va occuper tout le bâtiment ; lequel sera remplacé par ceux de l'ancien  hôpital d'aujourd'hui en 1905.
 

Prieuré Saint-Martin

Avant / Après 1905

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 18:15
Anniversaire - 18 janvier 2012 / 18 janvier 2015

Notre blog a 3 ans. Merci à tous ceux qui nous suivent !

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