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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 22:15

Une belle photographie de l'intérieur de la cathédrale de Moûtiers. Elle porte le n° 11 dans la série des photos-cartes du célèbre imprimeur Ducloz (photographie collée sur un carton épais). La datation vient du fait que l’on a encore le décor de Vicario dans les nefs - c'est le décor restauré en ce début du 21ème siècle. Ce décor sera remplacé, fin 1904, par le travail effectué par Lucien Lavigne. On remarquera la cathèdre qui, à cette époque, était face à la chaire. Côté ouest du même pilier, le petit autel mettant en valeur la reproduction de l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours qui témoigne des missions prêchées par les Rédemptoristes. L’icône originale se trouve à Rome dans l’église Saint-Alphonse. C’est le 24 juillet 1892 que le tableau moûtiérain a été placé dans la cathédrale après avoir été porté en procession dans les rues de la ville. Aujourd’hui il est dans la chapelle du Saint-Sacrement. On remarquera enfin et l'on appréciera plus ou moins le joyeux désordre causé par les chaises. Les amoureux de l'ordre préféreront les actuels bancs.

La cathédrale de Moûtiers avant 1904
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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 20:28

Dès l'origine la gare de Moûtiers peut être qualifiée d'intermodale si le terme avait existé ! La gare a été inaugurée en 1893 ; cette photographie a été prise dans les premières années de son existence, donc fin 19ème ou tout début 20ème siècle. Au niveau des bâtiments, il y a uniquement le bâtiment central qui existe toujours mais n'a cessé d'être englobé en d'autres bâtiments. Mais il y a déjà une belle activité d'autant plus que nous sommes à l'époque où cette gare est un terminus, doù les voitures hippomobiles qui vont acheminer les voyageurs ou les marchandises en direction de la Haute-Tarentaise ou vers le Val Bozel. C'est d'ailleurs cette activité qui a vu l'arrivée de la famille Bernard qui a migré d'Albertville à Moûtiers en suivant l'avancée du train. Ils passeront des voitures hippomobiles aux premiers autocars et au tramway avant de connaître tous les développements des transports en commun au 20ème siècle.

Gare de Moûtiers, pôle intermodal
Gare de Moûtiers, pôle intermodal
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6 septembre 2015 7 06 /09 /septembre /2015 22:02
Avenue de la gare

Une belle vue de l'avenue de la gare au début du 20ème siècle. On voit les rails du tramway. A gauche, c'est encore l'ancien bâtiment de la gendarmerie venant en bordure de rue. Et il y a tout le charme du petit kiosque à journaux.

Avenue de la gare
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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 23:57

Une photo générale, prise depuis la route des Belleville à la fin des années 1960, qui est intéressante, en particulier, pour son premier plan.

L'ancien collège - lycée

Les travaux du nouveau collège n'ont pas encore commencé puisque l'on voit bien le parc du château des Du Verger et ceux du nouveau lycée non plus. Collégiens, lycéens et élèves du Centre d'apprentissage, faute de pouvoir tous tenir dans les locaux qui remontent à la fin du 19ème siècle lors des dernières transformations du Petit Séminaire, trouvent place dans les "préfabriqués", ces structures qui s'étendent entre les anciens locaux et quasiment le cimetière. Chaque unité comportait deux classes.

L'ancien collège - lycée
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11 juillet 2015 6 11 /07 /juillet /2015 23:53
L'usine des ciments électrofondus Lafarge de Moûtiers

On connaît bien l'entreprise Lafarge, numéro un mondial dans son secteur d'activité. Cette entreprise aujourd'hui  produit et vend dans le monde entier principalement du ciment, des granulats et du béton prêt à l'emploi. Lafarge a développé des ciments spéciaux et des bétons innovants de renommée internationale.

C'est en Ardèche, en 1833, que naît l'activité du cimentier Lafarge, après la reprise par son fondateur, Joseph-Auguste Pavin de Lafarge, d'une activité familiale lancée en 1749, dont l'usine de fours à chaux exploite une carrière de pierre à chaux dans la montagne Saint-Victor, dominant le Rhône entre Le Teil et Viviers.

Dès 1864, le site livre 110 000 tonnes de chaux pour le Canal de Suez. C'est le premier chantier d'envergure internationale pour l'entreprise. Le 20ème siècle va voir l'extension de l'entreprise sur de nombreux sites, en particulier dans le Sud-Est de la France, avec le développement des ciments électrofondus.

 

Le ciment électrofondu est aussi appelé ciment alumineux, ou simplement “fondu”. C'est un ciment dans lequel la bauxite remplace l'argile, la cuisson étant poussée jusqu'à un début de fusion (1 500°C). Le ciment obtenu contient au moins 30% d'alumine. C'est un ciment réfractaire ; il offre aussi une bonne résistance aux eaux agressives acides. Sa prise est assez lente, mais son durcissement est ensuite rapide. Ce procédé est découvert en 1908 par Jules Bied, directeur du Laboratoire de Recherche de Lafarge.

L'usine des ciments électrofondus Lafarge de Moûtiers

Dans un article paru en 1928, le géographe Raoul Blanchard présente une carte des cimenteries alpines qui comporte l'usine de Moûtiers ( L'industrie des chaux et ciments dans le Sud-Est de la France. In: Revue de géographie alpine. 1928, Tome 16 N°2. pp. 255-376.)

L'usine des ciments électrofondus Lafarge de Moûtiers

Grâce à la légende de la carte, l'on voit que l'usine moûtiéraine, qui a fonctionné de 1922 à 1932, avait une production annuelle située entre 10 000 et 30 000 tonnes. Dans son commentaire Blanchard fait remarquer qu'une telle usine doit supporter des coûts importants pour le transport des matières premières mais elle bénéficie de l'avantage de l'hydro-électricité. On peut ajouter la présence du train qui pouvait accéder directement dans cette usine.

L'usine des ciments électrofondus Lafarge de Moûtiers
L'usine des ciments électrofondus Lafarge de Moûtiers
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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 22:41
Place Saint-Pierre

Nous sommes après 1911 puisqu'il y a le grand panneau "Hôtel de Ville" sur l'archevêché. Le clocher de l'horloge a encore son ancien toit. Sur les murs du premier étage de ce clocher les grandes publicités qui fleurissaient alors même sur les bâtiments publics.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 00:09

La Place du Marché il y a un siècle avec le marché couvert. Toujours une ribambelle de gamins lorsque le photographe débarquait avec son matériel. Si la rue du Marché d'aujourd'hui s'appelait la rue de la Sous-Préfecture (l'actuelle rue de la Sous-Préfecture s'appelait la rue du Grand Séminiare), il y a une "institution" qui a traversé le siècle c'est le "Café Français" devenu "Le bon coin". On remarquera à l'arrière-plan le nombre de surfaces cultivées sur le côteau d'Hautecour. Quelques éléments sur les éditions Conche dans cet article.

Le Café Français
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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 21:35

Le collège et le lycée de Moûtiers qui ont été profondément restructurés par les Ateliers Dujol ont été construits au début des années 1970 avec pour architecte Maurice Novarina. Ce célèbre architecte né à Thonon-les-Bains en 1907 a été extrêmement productif. Architecte urbaniste (1933-96), Architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, Architecte en chef de la reconstruction de l’Eure (1947-55), Ancien professeur à l’Ecole spéciale d’architecture et à l’Ecole nationale des beaux-arts, Membre de l’Institut (Académie des beaux-arts) (1979), Membre de l’Académie d’architecture, Ancien président de la revue le Mur vivant. Il est décédé dans sa ville natale en 2002.
Parmi les réalisations de Maurice Novarina l'on peut citer :
bâtiments administratifs ou industriels : Hôtel de ville de Grenoble, Palais de Justice d’Annecy, Palais de la télévision à Riyadh (Arabie Saoudite), centre commercial de Lyon la Duchère, usine Cit-Alcatel à Orléans, immeubles de bureaux à Paris,

constructions scolaires et universitaires : collège Notre-Dame à Evreux, lycée de filles de Thonon-les-Bains, collège et lycée de Moûtiers ;

bâtiments hospitaliers à Thonon-les-Bains, Lagny et Draveil ;

édifices religieux à Annecy, Assy, Audincourt, Vongy, Grenoble, Viry-Châtillon, Saint-Gervais, Evreux et Monastère de la Visitation à Marclaz ;

édifices culturels, de loisirs et de sports : pavillon de la musique de la source Cachat à Evian, théâtre de Pont-Audemer, maison des arts de Thonon, centre culturel intégré du Clos Bonlieu à Annecy, centre de la Grande Garenne à Angoulême, village olympique de Grenoble, centres nautiques de Thonon-les-Bains, de Divonne et d’Evian, palais des sports de Mégève,

urbanisme et ensembles immobiliers à Paris (les Jardins de Chaillot) et en province.

Le 1% artistique du Lycée de Moûtiers

Pour le lycée de Moûtiers, Novarina a travaillé avec André Profit et Roger Boulet. Comme il se doit, le lycée a donné lieu à la commande d'un "1 % artistique" qui a été confié à Bernard Alleaume (1930 - 1998). Celui-ci a régulièrement travaillé sur ce type de projet avec Yvette Vincent-Alleaume. Dans leurs réalisations des années 70, on peut remarquer la création habituelle de structures pavées avec de nombreuses lignes courbes comme on le voit avec ces deux exemples à Maisons-Alfort et Orléans la Source.

Le 1% artistique du Lycée de Moûtiers
Le 1% artistique du Lycée de Moûtiers

Le 1% artistique de Moûtiers appartenait bien à cette esthétique.

Le 1% artistique du Lycée de Moûtiers

Une quarantaine d'années après sa création, la restructuration a sonné le glas pour ce 1% artistique. Autre temps, autre esthétique : si les ateliers Dujol ont gardé quelques courbes, l'univers minéral, typique des années 70, a fait place à un univers végétalisé. La juxtaposition des deux photographies résume bien le passage d'une époque à une autre.

Le 1% artistique du Lycée de Moûtiers
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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 14:10

Une très belle photographie qui nous ramène dans la Grande-Rue au début du 20ème siècle. L'épicerie de Mlle Anaïs Villien, épicerie - confiserie dont la "réclame" mettait en avant les conserves alimentaires, les vins et liqueurs, la spécialité de cafés et le chocolat suisse.

La vocation épicière de ce local a perduré jusqu'à l'Étoile des Alpes dont beaucoup se souviennent encore (aujourd'hui extrémité des locaux de la société IPEK). A un siècle de distance un élément est resté identique, c'est la porte du n° 77.

L'épicerie de Mlle Anaïs Villien
L'épicerie de Mlle Anaïs Villien
L'épicerie de Mlle Anaïs Villien
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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 00:45

Collectionner et présenter dans un musée des jeux et des jouets c'est d'abord un plaisir, mais, comme pour toutes les autres collections, il faut une connaissance sérieuse du sujet. Alors pour tout savoir sur les ours en peluche, voici la "bible". Cela s'appelle simplement Ours en peluche et c'est le fruit du travail de Judith MILLER que les collectionneurs connaissent bien (édition Gründ).

Judith Miller collectionne les objets anciens depuis la fin des années soixante, alors qu'elle n'était encore qu'étudiante à l'université d'Édimbourg. Sa connaissance des antiquités a été nourrie par des recherches approfondies en Grande-Bretagne et à l'étranger. Infatigable, Judith Miller donne aussi des conférences et collabore à des revues et émissions télévisées en Angleterre. Ses nombreuses publications sont devenues des références obligées aussi bien pour les collectionneurs que pour les marchands. Les Editions Gründ adaptent au marché français et publient ses ouvrages en France notamment la collection " L'œil du chineur "

FETE DU JEU 2015 / 3
FETE DU JEU 2015 / 3
FETE DU JEU 2015 / 3
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  • : Un musée dédié à la vie agroapostorale dans la vallée alpine de la Tarentaise. Une machine à remonter le temps pour découvrir la Savoie d'autrefois.
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