Une carte postale dont le but premier était de photographier l'archevêché et l'Isère mais qui montre bien la première centrale électrique moûtiéraine. Un ancien moulin qui fut tranformé en centrale électrique sous l'impulsion du Comte de Lauzière et des frères Dumont en 1891. C'est Clément Château qui prendra la suite dans cette centrale qui fut la seule centrale moûtiéraine, au fil de l'eau, avant que ne soit construite la centrale toujours utilisée, en 1932.
Une carte postale à la colorisation douteuse, mais qui dégage une certaine poésie. Nous sommes avant 1952, c'est-à-dire avant l'érection du monument de la Résistance avec la statue de Jonchère. Avant ce monument, c'est donc la fontaine artistique qui est maintenant dans le Parc de l'Hôtel de Ville qui se trouvait sur le square.
C'est grâce au député Antoine Borrel que le square a été agrémenté d'une fontaine artistique ornée d'une sculpture de Larrivé intitulée Faune et Naïade. La fontaine est donc composée d'un groupe en calcaire posé sur un emmarchement ovale dont le degré supérieur constitue un premier bassin. Le faune est une divinité champêtre, à l'image du dieu grec Pan, avec un corps velu, oreilles pointues, cornes et pieds de bouc. La naïade est une divinité féminine des rivières et des sources. Celle de Larrivé a les formes opulentes des nus de Mayol. Avant de rejoindre Moûtiers, cette sculpture avait été présentée dans le pavillon de Lyon et de Saint-Etienne à l'exposition des Arts décoratifs de Paris en 1925. C'est une belle carte d'identité, puisque cette exposition était attendue depuis 1911 par la Société des artistes décorateurs. Décidée en 1912 pour 1915, elle fut reportée de dix ans à cause de la Grande Guerre. Cette exposition a laissé son nom - du moins une contraction de ce dernier - à un style décoratif majeur du XXe siècle : l'Art déco.
Pour la petite histoire moûtiéraine, signalons que l'évêque fut fort en colère lorsque cette statue païenne aux corps dénudés arriva à Moûtiers. Signalons enfin que l'oeuvre est toujours un dépôt de l'État à qui elle appartient.
On remarquera encore la petite guérite du marchand de journaux à l'angle sud-ouest du square.
Voilà une vue de Moûtiers des années 1920. Il n'y a plus l'église Sainte-Marie dont la démolition date de 1923, il y a la présence de la première usine (ciments électrofondus) qui date de 1921. Rien de bien extraordinaire sauf à bien y regarder. L'église Sainte-Marie n'est plus là, mais le monument aux morts, semble-t-il, n'y est pas ? Hallucination d'un fouineur en photographies en mal de scoops ou une vraie rareté avec cette vue de 1923 ou 1924 entre la démolotion de l'église et la construction du monument ? A vous de juger !
Le 13 février 1910 Moûtiers organise son premier concours de sports d'hiver avec épreuves de ski et de bobsleigh. On se prend à rêver, et les journaux de la semaine suivante annoncent le futur destin de la cité tarine en station de sports d'hiver. Il est vrai que les immeubles qui ont poussé dans les années 70 sur les pistes du début du siècle, avec un peu de neige, peuvent donner l'illusion d'une station de la 3ème génération !
Le peuplier célèbrant le Statut de 1848 et le centenaire de la Révolution française est encore là dans toute sa majesté. Au salon de l'auto : des 2 Cv, une Ami 6, une 4 Cv Renault, un combi Vw, etc. Le Central (GSI aujourd'hui) était encore un Hôtel Bar Restaurant et l'on pouvait se ravitailler en essence sur le Square de la Liberté !
La photothèque scolaire du site sur les écoles de Moûtiers s'enrichit de jour en jour. C'est une construction collective : n'hésitez pas à nous confier vos photos pour que nous puissions les numériser (nous recherchons les photographies scolaires prises à Moûtiers : photos de classes ou photographies prises lors de fêtes scolaires). Si vous pouvez nous confier des photographies après avoir identifié les élèves présents sur celles-ci, c'est mieux encore. Découvrez cette photothèque et aidez nous à l'enrichir !
Une photographie des années 1930 (?) qui permet de bien comprendre pourquoi les anciens moûtiérains parlent rarement de la place des Victoires mais disent tout simplement "Sous les arbres". On voit les cables d'alimentation de l'électrobus qui a circulé de 1930 au mitan des années 60.
L'ancien prieuré Saint Martin, qui a ensuite été successivement le Grand Séminaire, puis l'École des Mines du Mont-Blanc et l'hôpital après son transfert en 1863. La photographie est ancienne : malgré la qualité médiocre, on discerne les bâtiments encore existants des Salines. On est donc, au plus tard, dans les années 1870.